Religions

Que deviennent les organes de nos proches lors d'une autopsie judiciaire ordonnée suite à un accident de route , un homicide, un féminicide, un attentat ..

Une question anodine pour certains, mais qui surprend et qui va à l’encontre de toutes les lois définies en France, devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Pour bien comprendre ce que nous affirmons, il est important de mentionner différents points présents.

Toutes les religions sont bafouées, les familles n’ont pas le droit de s’opposer à une autopsie. La loi est-elle au-dessus des religions, des croyances et des coutumes ?

Mais quand la personne décède, qu’une l’autopsie est réalisée, et que les organes sont placés sous scellés sans que la famille soit mise au courant et ensuite quand les organes du défunt sont détruits et considérés comme déchets anatomiques.

Les religions quelles qu’elles soient, sont bafouées.

« Une récente étude menée par l’Ipsos et la ville de Paris revient sur les pratiques funéraires des Français de toutes confessions, leurs perceptions et leurs souhaits quant à l’organisation de leurs obsèques et celles de leurs proches.

Ils sont aujourd’hui nombreux, poussés par leurs convictions, un souci d’économies ou des considérations environnementales, à accepter de voir leur corps disparaître. L’ancrage dans la terre n’est plus aujourd’hui la solution privilégiée des Français : ils sont 52 % à souhaiter, pour leurs obsèques, recourir à la crémation plutôt qu’à l’inhumation.

Parmi eux, les croyants (qui représentent aujourd’hui plus de la moitié de la population française) choisissent à 41 % la crémation. Une option que les différentes confessions envisagent selon des approches diverses. Si musulmans et Juifs proscrivent le recours à cette méthode, l’Église catholique a récemment assoupli ses directives. La « note de Mgr Feidt » du 4 juin 1986 mentionne que “l’Église ne refuse plus la crémation à condition que celle-ci ne soit pas envisagée par opposition et provocation à la foi catholique”. La dispersion reste interdite, les cendres devant être déposées dans un “lieu de mémoire”. »

En France, les familles doivent attendre un délai de 24 heures avant d’enterrer un défunt. Pour les religions Israélite et Musulmane, le corps doit être enterré rapidement après le décès. “Tout Juif ou Musulman enterré en France se doit de patienter 24 heures avant que les funérailles aient lieu”. De même, alors que leur religion est contre le cercueil, ils doivent se plier à cette règle exigée par la France.

De leur côté, Hindous et Bouddhistes sont contre le fait de toucher à l’intégrité du corps après la mort, rappelle Isabelle Lévy. Pourtant, si le défunt était porteur d’un pacemaker, celui-ci devra lui être retiré comme l’impose la loi française.

Notre corps est notre patrimoine, la question à se poser : notre corps après la mort fait-il toujours partie de notre patrimoine ?

Mais en réalité, que le corps humain, avec l’intégralité de ses organes entre dans un patrimoine reste une question présentant un intérêt essentiellement pour les juristes. On ne commence à percevoir la dimension sociétale et anthropologique de la réification que lorsque l’on se penche sur une autre de ses conséquences, le respect du corps humain, des religions et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

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